Parlez-nous mieux de vous.
Je suis Zie Sekongo, né d’un père aviculteur , déjà 6 ans que je diriges l’exploitation familiale suite au décès de papa. On produit de la volaille, des œufs.
Comment le monde du business s’est-il présenté à vous, un très jeune entrepreneur ?
Il était difficile aux fournisseurs de me faire du crédit au niveau des matières premières qui rentre en ligne pour la confection de mes aliments, car ils me trouvait « très jeune »... On sais tous comment la jeunesse ivoirienne est vue ( cigare champagne les Gos .... rire )
Arrivez vous a vivre décemment avec vos revenus ?
Très bien vivre vu que mes fournisseurs ont fini par comprendre que l’habit ne faisait pas le moine , aujourd’hui j’emploie plus de 25 personnes dans mon exploitation.
Et l’école dans tout ça ?
Je continue l’école. Je suis étudiant en deuxième année de thèse ( archéologie).
Je souligne aussi que je suis le président des jeunes du collectif agricole de la CI. Il arrive des moments où l’état me paye des billets d’avion pour des formations à l’étranger. Seul le courage et la persévérance ont fais de moi ce que je suis aujourd’hui.
Combien de plateaux d’œuf produisez-vous par semaine ?
Pour ma ferme j’ai préféré me spécialisé dans la production des œufs de consommation ( poule pondeuses) et Dieu merci j’arrive à produire plus de 1000 plateaux d’œufs en semaine.
Quelles sont les valeurs qui vous ont permis de vous surpasser pour en arriver là ?
J’ai tellement osé de mon « courage » et de « l’honnêteté », j’insiste vraiment sur cette richesse du nom de l’honnêteté, seul l’honnêteté a fait de moi un grand homme. Aujourd’hui la demande clientèle est plus que mon offre.
Pour cela suis en quête de solution pour vraiment satisfaire mes clients.
Quel est ton plus grand souhait pour la jeunesse africaine ?
Je demande à la jeunesse d’Afrique de toujours apprendre à pêcher car pour moi, le succès c’est de trébucher d’échec en échec sans perdre l’enthousiasme.
Contacts: (00225) 59 39 39 40
Lieu : La ferme est située sur l’axe Adzopé-Abengourou, collée à l'abattoir municipal d’Adzopé